lundi 30 juin 2014

Osteopathie : Les techniques utlisées pour soigner la dyslexie



Les techniques utilisées sont,  suivant les différentes dysfonctions de mobilité retrouvées :

L'ostéopathie crânienne et faciale :

Elle consiste à traiter manuellement les dysfonctions de mobilité des tissus crâniens selon des techniques reprises dans les ouvrages de Busquet , Solano , Frymann , Upledger, Sutherland, Magoun, Gabarel et Roques. Après avoir déterminé le sens de mobilité facilité des fascias, il suffit de mobiliser puis de maintenir cette position facilitée en exagération et de demander au patient une coopération respiratoire ou musculaire jusqu'à ce que l'on obtienne un équilibre de la tension des tissus dans tous les sens.


L'ostéopathie viscérale :

Selon Barral et Mercier les manœuvres peuvent être :
Directes : concernent plutôt la mobilité d'un organe pour traiter une adhérence, une ptôse ou un viscéro-spasme ; il s'agit de mettre l'organe sous tension par une traction avant de le mobiliser.
Indirectes ou semi directes : utilisent un appui direct sur l'organe en le mettant sous tension et c'est la mobilisation passive qui agira sur l'organe.
Induites : concernent plutôt la motilité où le positionnement des mains est identique à celui de l'écoute mais les mains vont légèrement accentuer le mouvement le plus ample.

Selon Finet et Williame, elles consistent à reproduire par un geste direct, précis sur le fascia superficiel la dynamique de l'organe. Il s'agit d'appliquer en superficie des étirements rythmés par la respiration diaphragmatique.

L'ostéopathie structurelle : 

Elle consiste à traiter les dysfonctions articulaires et tissulaires selon des techniques manipulatives directes et indirectes. Après avoir déterminé l'articulation ou le tissu lésé et son sens de perte de mobilité, l'ostéopathe va focaliser son action précisément sur cet élément et le mobiliser jusqu'à ce qu'il retrouve sa liberté de mouvement ; soit passivement en effectuant un mouvement de « haute vélocité, basse amplitude » (HVBA), soit activement en demandant au patient une participation musculo-respiratoire (technique dite myotensive) .     

L'ostéopathie Sutherland : 

Principe : Après avoir déterminé par palpation le sens de mobilité lésionnelle, ce dernier correspondant à la fois au sens de mobilité et au positionnement articulaire les plus faciles, il suffit de mobiliser puis de maintenir cette position lésionnelle en très légère exagération et de demander au patient une coopération respiratoire ou musculaire, pour obtenir la normalisation articulaire.


Les Points de Jones : 

Principe : la théorie de Jones considère que la dysfonction articulaire est maintenue par un spasme musculaire et que, le moyen de le faire lâcher consiste à repérer le point réflexe du muscle spasmé, de le comprimer, puis amener lentement et passivement le segment vers la position référentielle du traitement, dite de confort, et maintenir la position de traitement pendant 90 secondes puis revenir lentement et passivement vers la position neutre.

Le groupe des enfants traités (TT) en ostéopathie comportait 26 enfants à qui nous avons proposé des séances d'une demi-heure à trois quarts d'heure et qui avaient pour but de traiter les dysfonctions de mobilités retrouvées sur l'ensemble du corps lors du bilan de début de séance.



Retrouvez le mémoire complet de Lionel Van Der Straten Waillet  " Évaluation de l’efficacité du traitement ostéopathique sur les enfants dyslexiques" : ICI


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- Horaires de consultations : du lundi au vendredi de 8h00 à 20h00


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